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Le Djebel Lazereg, au Nord-Ouest de Laghouat, est constitué en grande partie par un
système de calcaires et de dolomies appartenant au système jurassique.
La ville et l’oasis de Laghouat se trouvent sur la rive droite de l’Oued-Mzi, nom que porte
l’Oued-Djedi dans cette partie de son cours. Cette rivière, formée par la réunion de deux
ruisseaux, l’un descendant du plateau d’Ain-Mansour, l’autre du Djebel-Kaboth, vient de la
partie du Djebel-Amour qui s’étend à l’Est du département d’Oran. L’Oued-Mzi coule
parallèlement à la mer dans une vallée assez large, limitée au Nord par le Djebel-Amour ; il
passe à Tadjemout, où il présente une eau bonne et abondante et se trouve resserré entre les
contreforts du Djebel-el-Haouita, au Sud, et du Djebel Lazereg, au Nord. Puis il se répand sur
un large lit de sable, et disparaît sous terre pour ne reparaître qu’à Recheg, où sa vallée est
étroitement resserrée entre le Djebel-Oum-ed-Deloua, au Sud, et le Djebel-Milok, au Nord. A
la sortie de ce défilé, l’Oued-Mzi disparaît à nouveau pour reparaître en amont de Laghouat,
après avoir franchi l’étranglement formé par le Djebel-Ras-el-Aïoun et le Djebel-Dakhla. Il
se perd à nouveau par suite de l’irrigation des jardins de l’oasis, et traverse le Djebel-
Tisgrarine par une brèche faite à hauteur de la ville. L’Oued-Mzi prend alors la direction de
l’Ouest à l’Est, passe à El-Assafia et à Ksar-el-Hiran. En cet endroit, le lit de la rivière ne se
reconnaît plus que par le courant de l’eau pendant l’inondation, à l’époque des crues, et par
l’humidité du sol qui permet à l’herbe et aux arbres de résister à l’ardeu du soleil.
A partir de son confluent avec l’Oued-el-Hamar, la rivière prend le nom d’Oued-Djedi, et
après avoir passé à Sidi-Khaled, traverse la région Sud du Zab, et va se perdre dans le Chott-
Melghir. Les Romains connaissaient déjà l’Oued-Djedi et supposaient que ce fleuve était la
source du Nil. Voici, en effet, d’après Pline, ce qu’en disait Juba : « L’origine du Nil est dans
une montagne de la Mauritanie inférieure ; il y forme un lac marécageux, nommé Milidès ;
indigné, au sortir de ce lac, de couler dans ces lieux stériles et sur des plaines de sables, il se
cache sous terre l’espace de plusieurs journées. Il reparaît bientôt dans la Mauritanie Césarienne,
chez les Massésiliens, en s’élançant d’un lac plus considérable que le premier, et offre
pour preuves d’identité les mêmes animaux. Après avoir examiné en quelque sorte la
civilisation des hommes dans ces contrées, il se cache encore sous les sables, l’espace de
vingt journées, jusqu’à ce qu’il atteigne les Ethiopiens orientaux. Là, sentant qu’habitent des
hommes, il jaillit probablement de la source appelée Nigris ; puis servant de limite entre
l’Afrique et l’Ethiopie, il coule sous le nom d’Astapis, qui, dans la langue de ces pays, veut
dire : eaux sortant des ténèbres. » Ce fleuve, dont parle Juba, n’est autre que l’Oued-Djedi,
qui se perd en effet dans le lac Melghir, lequel est à vingt journées environ des sources du
Gir. Plusieurs auteurs ont suivi cet errement et, du temps des Romains, l’opinion la plus
accréditée était que le Nil prenait sa source dans la Mauritanie. Ainsi, Julius Honorius, qui
vivait en 460 après Jésus-Christ, nous apprend que « le fleuve Nilotès a son origine dans le
versant méridional de l’Atlas, et s’engouffre dans un lac du même nom qui n’a point
d’issue ».
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Le Djebel Lazereg, au Nord-Ouest de Laghouat, est constitué en grande partie par un
système de calcaires et de dolomies appartenant au système jurassique.
La ville et l’oasis de Laghouat se trouvent sur la rive droite de l’Oued-Mzi, nom que porte
l’Oued-Djedi dans cette partie de son cours. Cette rivière, formée par la réunion de deux
ruisseaux, l’un descendant du plateau d’Ain-Mansour, l’autre du Djebel-Kaboth, vient de la
partie du Djebel-Amour qui s’étend à l’Est du département d’Oran. L’Oued-Mzi coule
parallèlement à la mer dans une vallée assez large, limitée au Nord par le Djebel-Amour ; il
passe à Tadjemout, où il présente une eau bonne et abondante et se trouve resserré entre les
contreforts du Djebel-el-Haouita, au Sud, et du Djebel Lazereg, au Nord. Puis il se répand sur
un large lit de sable, et disparaît sous terre pour ne reparaître qu’à Recheg, où sa vallée est
étroitement resserrée entre le Djebel-Oum-ed-Deloua, au Sud, et le Djebel-Milok, au Nord. A
la sortie de ce défilé, l’Oued-Mzi disparaît à nouveau pour reparaître en amont de Laghouat,
après avoir franchi l’étranglement formé par le Djebel-Ras-el-Aïoun et le Djebel-Dakhla. Il
se perd à nouveau par suite de l’irrigation des jardins de l’oasis, et traverse le Djebel-
Tisgrarine par une brèche faite à hauteur de la ville. L’Oued-Mzi prend alors la direction de
l’Ouest à l’Est, passe à El-Assafia et à Ksar-el-Hiran. En cet endroit, le lit de la rivière ne se
reconnaît plus que par le courant de l’eau pendant l’inondation, à l’époque des crues, et par
l’humidité du sol qui permet à l’herbe et aux arbres de résister à l’ardeu du soleil.
A partir de son confluent avec l’Oued-el-Hamar, la rivière prend le nom d’Oued-Djedi, et
après avoir passé à Sidi-Khaled, traverse la région Sud du Zab, et va se perdre dans le Chott-
Melghir. Les Romains connaissaient déjà l’Oued-Djedi et supposaient que ce fleuve était la
source du Nil. Voici, en effet, d’après Pline, ce qu’en disait Juba : « L’origine du Nil est dans
une montagne de la Mauritanie inférieure ; il y forme un lac marécageux, nommé Milidès ;
indigné, au sortir de ce lac, de couler dans ces lieux stériles et sur des plaines de sables, il se
cache sous terre l’espace de plusieurs journées. Il reparaît bientôt dans la Mauritanie Césarienne,
chez les Massésiliens, en s’élançant d’un lac plus considérable que le premier, et offre
pour preuves d’identité les mêmes animaux. Après avoir examiné en quelque sorte la
civilisation des hommes dans ces contrées, il se cache encore sous les sables, l’espace de
vingt journées, jusqu’à ce qu’il atteigne les Ethiopiens orientaux. Là, sentant qu’habitent des
hommes, il jaillit probablement de la source appelée Nigris ; puis servant de limite entre
l’Afrique et l’Ethiopie, il coule sous le nom d’Astapis, qui, dans la langue de ces pays, veut
dire : eaux sortant des ténèbres. » Ce fleuve, dont parle Juba, n’est autre que l’Oued-Djedi,
qui se perd en effet dans le lac Melghir, lequel est à vingt journées environ des sources du
Gir. Plusieurs auteurs ont suivi cet errement et, du temps des Romains, l’opinion la plus
accréditée était que le Nil prenait sa source dans la Mauritanie. Ainsi, Julius Honorius, qui
vivait en 460 après Jésus-Christ, nous apprend que « le fleuve Nilotès a son origine dans le
versant méridional de l’Atlas, et s’engouffre dans un lac du même nom qui n’a point
d’issue ».
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